Dans le podcast spécialisé dans l’immobilier Culture Immo, William Simoncelli, directeur de l’agence immobilière Carré Immobilier et expert proptech à la FrenchTech Casablanca, parle de l’impact de la pandémie sur le secteur de l’intermédiation et du conseil immobilier.
William Simoncelli énonce les mots « Brusque et brutal » pour parler de l’impact de la crise du covid-19 sur le secteur de l’intermédiation et du conseil en immobilier d’entreprise au Maroc. D’une part, il dit que dès la fin du mois de mars, le début du confinement, plusieurs agences immobilières, à Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger, Kénitra, Agadir, Fès, Meknès… se ont mis leurs collaborateurs en télétravail. Deuxièment, les agences immobilières marocaines ont subit un ralentissement brutal de leur activité d’intermédiation immobilière. Cette crise a causé la baisse de plus de 80% de nos activités.
M. William Simoncelli, Member of RICS (Royal institution of Charterd Surveyors) pense que le digital peut avoir un rôle d’amortisseur dans le contexte particulier mais qu’il ne peut palier l’intégralité des services. En effet, les outils digitaux participent à l’évolution des métiers de l’intermédiation immobilière ou du conseil sans pour autant les remplacer. Néanmoins, il souligne que cette crise du covid-19 accélérera l’appréhension du digital dans les entreprises.
Quant à l’impact de la pandémie sur le marché immobilier marocain, l’agent immobilier Member of RICS, pense qu’il est trop tôt pour faire toutes prospectives. Il estime que la baisse des valeurs immobilières et le fait que l’acquisition d’immobilier ne soit plus une priorité.
La demande de logements au niveau national marocain existe et elle est solide. Mais, pour y répondre, il va falloir bien comprendre le besoin pour y répondre en terme de standing, surface, qualité de logement.
Source : Le Boursier (MEDIAS 24)