Durement impacté par la pandémie, l’immobilier au Maroc vit des heures incertaine avec l’évolution de la crise du covid-19. Face à l’inquiétude liée à cette période post-covid, William Simoncelli, expert immobilier Member of RICS, directeur de l’agence immobilière Carré Immobilier, dresse l’état des lieux et échange sur sa vision à moyen terme du secteur immobilier.
Dans “Culture Immo”, le podcast régulièrement réalisé par l’agence immobilière, William Simoncelli explique que l’impact de la crise du Covid-19 sur le secteur de l’immobilier résidentiel et d’entreprise est “brusque et brutal” ! Selon William Simoncelli, cela s’explique par le fait que les entreprises ont du jour au lendemain, par prudence, mis leurs collaborateurs en télétravail sans s’y être préparées. William Simoncelli déclare que le secteur de l’agence immobilière a subi un grave ralentissement de l’activité avec une chute de plus de 80 %.
Concernant le digital, William Simoncelli, qui est expert proptech à la FrenchTech Casablanca, dit qu’il peut avoir la fonction d’amortisseur dans cette conjoncture, mais ne règle pas tout les problèmes. Cette crise va avoir pour effet d’accélérer la transformation digitale des entreprises.
Quant à ses propres activités, il mentionne que pour permettre leur continuité, qu’avec l’ensemble de ses collaborateurs, ils se sont mis aux outils digitaux comme la visioconférence ou encore les visites virtuelles. Bien qu’étant très efficaces en début de pandémie, ces outils semblent ne pas être à eux seuls une alternative pérenne, tout en affirmant que ces outils digitaux accompagnent l’évolution de nos métiers d’intermédiations immobilière sans les remplacer.
Enfin sans retour sur cette crise sans précédant, William Simoncelli juge qu’il est trop tôt pour établir un diagnostic clair sur l’impact de la crise sur le marché de la transaction immobilière. Car en sans transaction, il est impossible de dire la façon dont vont réagir les valeurs immobilières, estimant toutefois que une baisse des prix et le fait l’immobilier ne soit plus considéré comme une priorité sont les deux risques de ce secteur immobilier d’après crise sanitaire. La demande existe ce qui est la meilleure note d’espoir. Mais, pour répondre à cette demande, il faut comprendre les besoins des acquéreurs et sortir du cercle vicieux ; inadéquation offre et demande.
Source : bladi.net